Voilà, voilà,
Voici ma dernière épreuve passée. Ci dessous un petit bilan des pertes matérielles :
En HISTOIRE (coef 4), j’ai choisi de traiter l’ensemble documentaire qui avait pour sujet « l’évolution de la mémoire de la seconde guerre mondiale » . L’ensemble documentaire est jugé plus sévèrement que les compositions en général car les documents guident beaucoup. Hors comme nous avons longuement travaillé là-dessus cette année j’ai pensé bien faire car pouvais compléter de connaissances personnelles, la lecture de La France de Vichy de Robert O. Paxton m’a été d’une grande aide. J’ai dû faire attention à ne pas trop détailler, j’espère que ma synthèse n’était alors pas trop synthétique.
Concernant la GEOGRAPHIE qui était en épreuve courte, nous avions le choix entre la carte de l’Europe Rhénane et celle de la Russie. J’ai trouvé plus amusant de faire la Russie car nous avions beaucoup trop traité l’Europe Rhénane en cours, comme nous n’avions pas fait la Russie j’ai pu me tester à froid sur seulement des connaissances issues de mon immense culture générale.
Pour la PHILOSOPHIE (coef 7), j’ai disserté sur « Doit-on oublié le passé pour se donner un avenir » évidemment tout le monde traita le thème de l’Histoire avec Paul Valéry etc… Par un incroyable et original hasard j’ai plutôt et même uniquement parlé de l’existence et du temps. J’ai pu m’auto-jeter des fleurs car ai réussi à sortir Freud de son placard de polémique en discourant sur le refoulement que crée l’oubli volontaire d’un traumatisme et les névroses qui s’ensuivent. Bla bla bla… Comme nous l’avait conseillé le prof de Philosophie (oui, celui imbu de lui-même) j’ai utilisé ma culture cinématographique pour les exemples ( American History X pour l’avenir dans le sens de réussite, vertue, moralité…). Je suis arrivé à la conclusion que pour arriver à un état d’oubli donc arriver à passer au-delà d‘un traumatisme (ou autre), il fallait se confronter à soi-même afin de créer un reniement permanent et se reconstruire par-dessus.
En ANGLAIS (coef 4), aucune difficulté pour comprendre le texte, questions intéressantes à étudier, traduction avec quelques lacunes cependant.
En ITALIEN (coef 4), question consistant à répondre en recopiant le texte ( presque ), le plus dur était de trouver la ligne pour « citare dal testo ». Peut être ais-je été trop synthétique sur certaines questions. Sortie en premier de la salle.
En CINEMA (coef 6). A l’écrit : Sujet 1= Ecrire scenario selon le thème « à table », le thème doit être au centre de l’action du scénario. + Ecrire une note d’intention exposant les intentions de réalisation.
Sujet 2 = Faire le découpage technique d’un scénario donné + note d’intention + story board + plan au sol.
J’ai pris le sujet 1 car l’imagination est tout de même mon point fort, voyant le sujet, je me suis dit qu’il fallait sortir des sentiers battu. J’ai écris le scénario d’un documentaire sur les resto du cœur. J’ai peur d’avoir fait des confusions car un documentaire ne suit pas le scenario à la lettre. De plus le mien avait une double chronologie avec un dialogue narratif qui servait de fil conducteur pour montrer les images du repas… J’ai tenté d’expliquer dans la note que le scenario final ne pourrait donc être écrit que lorsque l’événement aurait été filmé car le documentaire laisse une grande place à l’imprévisible.
A l’oral j’ai dû analyser une séquence de L’homme à la Caméra de Dziga Vertov. J’y ais développé que Dziga Vertov offrait une critique de la bourgeoisie montante des années 20 grâce à un montage qui opposait leur oisiveté au travail manuel des ouvriers.
On m’a ensuite fais parler de mon film, ce fut un fiasco car comme beaucoup de gens je ne sais pas lire dans les pensées donc ne savais vraiment pas ce que les jurys attendaient comme réponses. Avec la bouche sèche il est très difficile de s’exprimer clairement de surcroit.
Quoiqu’il en soi j’attend la réponse de Nancy, sinon j’irais à Dunkerque…
DONC POUR L’INSTANT PROFITATION DES VACANCES.